“Direct your eye right inward, and you’ll find
  A thousand regions in your mind
  Yet undiscovered. Travel them, and be
  Expert in home-cosmography.”
                                                                                                                                                – William Habington

Edge of the World

In an age of globalization and cultural cross-pollination,
why splurge on expensive airplane tickets
when one can travel far without ever leaving the country?

Lunar reliefs. Misty forests.
Broad white stretches of land dotted here and there
by discoverers clad in colorful parkas.
A trio of skiers. Mushers and sled dogs. Polar encampments…
The setting is misleading. The map is not the territory;
nor is the photographed landscape.
Meanwhile, a drifting fog comes and goes,
like a curtain rising and falling on our stage: a fantasized Far North.

Bout du Monde (“Edge of the World”) is an invitation to embark on a motionless journey,
a walk on the edge of imagination, a quest for distant territories
tucked into one’s own geographic backyard, in an attempt to explore
the ever shifting border between familiar and exotic, near and far, reality and fiction.
Bout du Monde

A l’heure de la mondialisation et du mélange des cultures,
quand tout ce qui s’offre au regard a déjà été exploré,
à quoi bon dépenser une fortune dans des billets d’avion
quand on peut voyager loin près de chez soi ?

Des reliefs lunaires. Des forêts embrumées.
De vastes étendues blanches foulées çà et là par des découvreurs bariolés.
Un trio de skieurs. Des mushers et des chiens de traineaux. Des campements polaires…
le décor brouille les pistes. La carte n’est pas le territoire ; le paysage photographié non plus. Entre-temps, le brouillard va et vient tel un rideau se levant et tombant sur notre scène de théâtre : un grand Nord fantasmé.

Ce bout du monde est une invitation au voyage immobile,
une balade aux confins de l’imaginaire,
une quête de territoires lointains au pied de chez soi, pour tenter d’explorer la frontière toujours plus ténue qui sépare le familier de l’exotique, le proche du lointain, la réalité de la fiction.